Face à une sécheresse extrême et à une crise alimentaire, la Namibie a décidé d’abattre début septembre plus de 700 animaux sauvages, dont éléphants et hippopotames, pour nourrir sa population et réduire la pression sur les ressources en eau. Cette mesure, défendue par le gouvernement, vise à contrer l’insécurité alimentaire touchant près de 1,5 million de Namibiens. Cependant, chercheurs et ONG critiquent cette approche, la qualifiant de réaction radicale et risquant de créer un précédent dangereux pour la gestion de la faune. Le WWF et d’autres organisations estiment que cette décision pourrait perturber l’écosystème et nuire à l’économie touristique. En outre, des inquiétudes subsistent quant à l’impact de l’abattage sur la biodiversité. Alors que le pays se prépare à des élections générales au courant du mois de novembre, certains soupçonnent des motivations politiques derrière cette mesure, exacerbant les tensions entre les humains et la faune en proie à un environnement en mutation.
Source : France 24