L’université de Strasbourg met de l’ordre dans ses restes humains

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L’Université de Strasbourg ne conserve pas de restes humains issus du génocide du peuple Herero perpétré par l’Allemagne entre 1904 et 1908. Telles sont les conclusions de son comité scientifique après l’inspection de ses collections d’ossements tanzaniens et namibiens, réalisée à la demande d’une collectivité territoriale tanzanienne et d’une fondation pour la mémoire des génocides des peuples de Namibie. Les restes humains coloniaux entreposés à Strasbourg ont été acquis par la Kaiser- Wilhelm Universität à l’époque de l’annexion allemande de l’Alsace à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Des archives allemandes très précises ont permis d’identifier les crânes de 32 individus tanzaniens collectés dans des structures sanitaires. Les restes de deux individus namibiens ont quant à eux été donnés avant 1904. Les scientifiques n’excluent pas qu’ils aient été collectés lors de la violente instauration du protectorat allemand en Namibie.
Leur travail pionnier en France a anticipé la loi de décembre 2023 permettant la restitution de restes humains aux États, à des fins funéraires, et s’ils en formulent eux-mêmes la demande. L’université compte désormais se pencher sur ses collections en provenance du Cameroun.

 

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