À l’occasion de la Journée nationale des aidants, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures destinées à améliorer leur situation.
© Denis /adobe stock
« C'était un soir, en février, il y cinq ans. Je venais de fêter mon départ à la retraite avec mes collègues lorsque le téléphone a sonné. On m’annonçait que mon père, alors âgé de 93 ans, venait de faire un AVC ». La voix fatiguée, Michèle se souvient. Les premiers pas sur un chemin tortueux, ballotée d’une administration à une autre, d’une vie de famille et d’une organisation bouleversées et d’un sentiment de culpabilité constant. « C’est bête hein ?, interroge-t-elle. Mais après une vie à travailler, j’imaginais profiter un peu de ma retraite, même si j’avais bien conscience que mes parents vieillissaient et même si j’étais déjà présente. Ce que je n’avais en revanche pas mesuré, c’était le manque de soutien et d’information auxquels j’allais être confrontée », raconte la sexagénaire, retraitée de la fonction publique. La strasbo...
L'accès complet à cet article est payant.
Pour continuer à lire, vous avez 2 choix