
Si la diversité fondatrice des christianismes primitifs est aujourd’hui bien documentée, il est néanmoins possible de décrire les traits saillants d’« une » théologie du Nouveau Testament. C’est le pari relevé par le professeur émérite François Vouga, toujours soucieux du point de départ de cette aventure : « la singularité de l’événement fondateur » et « la promesse d’une présence ». D’une part, ce livre est un essai qui rend compte du message essentiel du Nouveau Testament en étant attentif à la construction progressive de ce recueil de textes divers et variés. D’autre part, il s’agit d’un manuel muni d’un index, d’une table des matières détaillée et d’une bibliographie synthétique. L’ouvrage est augmenté d’un bon tiers par rapport à la première édition en 2001. C’est notamment la théologienne Elisabetta Ribet qui a assuré un travail de relecture en lien étroit avec l’auteur. Sous ses dehors imposants, cette œuvre est accessible à un large public et se révèle particulièrement riche du regard porté sur l’Église et les ministères.
Jean-Sébastien Ingrand
Une théologie du Nouveau Testament, de François Vouga, éditions Labor et Fides, 20242, 648 p., 33 €.