La professeure Lytta Basset nous rappelle que le Dieu vivant nous offre une dynamique de vie, donc de guérison, qui a pour vocation de briser toutes les paralysies (du corps, de l’esprit, de l’intelligence, de l’amour…). Pour l’auteure, la Bible décrit « de manière imagée combien la toute-puissante culpabilité arrive à prendre la place du Dieu Unique, à qui seul revient la toute-puissance ». Car Jésus prétend, au nom du Dieu vivant, nous libérer de toute faute. Ce texte est initialement paru comme article dans L’encyclopédie du protestantisme, en 1995, au tout début de l’œuvre de l’auteure. Depuis 2000, il a été régulièrement réédité sous forme de livre. Il entre maintenant dans la collection « Classiques » des éditions Labor et Fides et c’est justifié. Cette relecture existentielle de textes bibliques et philosophiques est vivifiante et fait utilement écho au Résister à la culpabilisation de Mona Chollet, best-seller annoncé de la rentrée littéraire.
Jean-Sébastien Ingrand
Culpabilité, paralysie du cœur, de Lytta Basset, éditions Labor et Fides, 2024, 112 p., 14 €.