Les 10 ans du Nouveau Messager !

Avec ceux qui font vivre Le Nouveau Messager

Produire un magazine comme le Nouveau Messager est un travail d'orfèvre, fruit d'une collaboration entre de nombreux acteurs. Rédactrices, imprimeurs, contributeurs, lecteurs. À l’occasion de ce numéro 60, nous avions à cœur de vous présenter toutes les petites mains derrière ce grand projet.

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Le Nouveau Messager parce qu’il s’appuie sur une histoire ! (...) Et surtout parce que le message porté par l’Église depuis deux mille ans est à entendre chaque matin d’une façon nouvelle. Si nous n’étions pas convaincus de cela, nous n’aurions pas eu autant d’enthousiasme à nous lancer dans cette aventure éditoriale destinée à un large public. À rechercher une façon renouvelée de parler de Dieu, de la foi, de la vie et de la mort, de ces questions qui nous travaillent avec plus au moins d’acuité.» Patricia Rohner-Hégé, numéro 1, mai-juin 2011.

L'affichage des 95 thèses, le 31 octobre 1517 sur la porte de l’église de Wittenberg, marque le début de la Réforme. Écrites en latin et destinées à provoquer un débat académique dans l’élite intellectuelle locale, les thèses de Martin Luther n’auraient pas eu un retentissement aussi rapide et important sans l’imprimerie. En deux semaines à peine, traduites, les thèses ont été distribuées dans toutes les grandes villes d’Allemagne. Luther a écrit des milliers de pamphlets dans un allemand compréhensible par le plus grand nombre. Imprimés sous forme de feuillets, plus faciles et plus rapides à copier et à réimprimer qu’un livre, ils sont devenus très populaires. Le message de Luther était devenu viral.

Depuis quelques années, les informations, se multiplient, se dispersent et, souvent se déforment à une vitesse au-delà du raisonnable. Tout est dans l’immédiateté et avoir une opinion sur tout, tout le temps, juger voire condamner, est devenu la norme. L’indignation et la colère, les choses les mieux partagées. S’improviser professeur, politicien, journaliste, économiste ou épidémiologiste, une habitude. Dans cette frénésie médiatique liée aux réseaux sociaux et aux chaînes d’information en continu, qu’est-ce qu’un magazine protestant régional qui ne paraît que tous les deux mois peut apporter ?
Dans le premier éditorial du Nouveau Messager, la rédactrice en cheffe, Patricia Rohner-Hégé, écrivait: «Une maquette tonique, davantage de rubriques, un ton différent, de nombreux témoignages... Vous tenez entre vos mains le nouveau magazine protestant régional. Il s’appelle Le Nouveau Messager parce qu’il s’appuie sur une histoire ! (...) Et surtout parce que le message porté par l’Église depuis deux mille ans est à entendre chaque matin d’une façon nouvelle. Si nous n’étions pas convaincus de cela, nous n’aurions pas eu autant d’enthousiasme à nous lancer dans cette aventure éditoriale destinée à un large public. À rechercher une façon renouvelée de parler de Dieu, de la foi, de la vie et de la mort, de ces questions qui nous travaillent avec plus au moins d’acuité.» Patricia Rohner-Hégé, numéro 1, mai-juin 2011.

Avec foi et conviction

Quelques années plus tard, alors que la pasteure Caroline Lehmann devenait la nouvelle rédactrice en cheffe, Philippe Ichter, le président de l’association Le Messager rappelait que le magazine visait « à tisser des liens entre les protestants des trois départements, à faire circuler les bonnes idées, à mettre des mots d’aujourd’hui sur une parole vieille de plusieurs milliers d’année.» Philippe Ichter, numéro 22, novembre-décembre 2014.
Le contenu du Nouveau Messager est au bénéfice de la pluralité de l’union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine. L’équipe qui construit le magazine est, elle aussi, plurielle. Il y a la rédaction, avec ses journalistes, leur rigueur et leur honnêteté, et ilyale comité de rédaction avec les partenaires des 23 secteurs ou consistoires qui ont fait le choix d’adhérer au projet éditorial. C’est ensemble qu’ils réfléchissent au contenu des numéros, depuis le thème du dossier jusqu’à la question pour les pages Questions de vie. Le rythme de la publication permet à l’équipe de rédaction de prendre le temps de l’écoute et de l’écriture afin de traduire l’émotion d’une rencontre, l’enthousiasme pour une initiative ou un projet qui s’imagine et se construit, le dynamisme d’un groupe ou d’une communauté, de dire les doutes et de partager les joies.

Le Nouveau Messager est une aventure qui se vit de manière communautaire. Il ambitionne à chaque numéro d’entrouvrir une nouvelle porte sur une autre compréhension du monde, sur une autre manière d’être au monde avec foi et conviction, avec les cultures, les engagements et les histoires personnelles de celles et ceux qui écrivent ses pages depuis dix ans. Le Nouveau Messager répond également à l’intention première, celle qui a inspiré la création du magazine en 1939, être un lien entre les membres d’une même communauté de foi qui vit des mêmes aspirations, celles nourries par la Bonne Nouvelle de l’Évangile, celles qui mettent l’humain au centre.

Gwenaelle Brixius

 

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