Peu importe son nom : Dieu.e n’est ni immédiat.e, ni évident.e, ni univoque. L’expérience et les récits des témoins anciens balisent nos chemins de foi. Et forgent nos représentations. Avec le danger de figer et de rétrécir l’Éternel.le. Cet écueil a été identifié sous forme d’un interdit dans le deuxième commandement : « tu ne te feras pas d’idole/de statue. » Idole dans le sens d’une image, d’une re-présentation, d’une forme donnée à Dieu.e.
Dans la Bible, les nombreux anthropomorphismes divins (la face, la main, le nez de Dieu, etc.) servent à décrire l’action divine. Ils suggèrent comment reconnaître sa présence tout en signifiant qu’au fond on ne peut cerner ce qui est par essence dynamique, souffle vivant. Qui échappe à toute capture ou même connaissance de sa totalité. Pour ce qui est du genre de Dieu, le verset 27 de Genèse 1 qui évoque une binarité sexuée pour les humains, précise bien que Dieu englobe le féminin et le masculin : « Dieu·e créa l’humain à son image ; à l’ima...
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