Depuis septembre, Débora Mistretta est chargée de mission Théâtre en Église au sein de l’Uepal. Pasteure et comédienne, elle entend mettre son action au service du lien communautaire.
Comment avez-vous rencontré le théâtre ?
J’avais cinq ans, j’étais hyperactive et ma mère m’a inscrite au théâtre sur recommandation du médecin. Cette rencontre m’a vraiment aidée à gérer mes émotions et ma dyslexie tout au long de mon enfance et de mon adolescence, à pouvoir trouver des codes pour sortir de moi-même. Par la suite, j’ai vécu dans une paroisse très dynamique, dans une zone industrielle abandonnée en Belgique, au sein de laquelle j’ai fait du théâtre pour les pièces de Noël, dans la cité. Dans le même temps, je suis entrée à l’Académie, l’équivalent du conservatoire. Je me souviens avoir rencontré Jacques Prévert, Arthur Rimbaud, Henri Michaud. Ça m’a parlé.
Comment avez-vous concilié votre activité artistique et votre vocation pastorale ?
J’ai commencé la faculté de théologie à Bruxelle...
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