Présidente de l’Amitié judéo-chrétienne de Strasbourg, Janine Elkouby s’est vue distinguée Yaqirat Haqehila – précieuse pour la communauté – par le grand-rabbin de France, Haïm Korsia en octobre dernier. Une distinction rare qui vient récompenser une vie riche d’engagements. Rencontre.
En 1976, vous avez participé à la création de l’école primaire privée Yehouda Halevi, un établissement où les filles reçoivent le même enseignement religieux que les garçons – ce qui est encore rare aujourd’hui. Vous avez également beaucoup écrit sur les grandes figures féminines de la Torah. À quel moment avez-vous commencé à vous intéresser à la place des femmes dans le judaïsme et pourquoi ?
Je pense que cet intérêt a dû venir progressivement, au fur et à mesure que j’entrais dans l’étude des textes. Parallèlement, en dehors du judaïsme, je percevais bien à travers toutes sortes d’indices, dans ma famille, à l’école, au lycée, qu’il y avait deux poids deux mesures pour les hommes et les femmes. J’a...
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