Une chronique pour le présent immédiat, ce temps que nous vivons dans l’écho de tant de troubles. Je me demande parfois : comment est-il possible de continuer à vivre normalement, comme si de rien n’était, alors que tant de signaux pointent, comme autant d’alarmes, les désordres du monde ? En tant qu’individu, en tant que communauté, il y a cette tentation de repli face à ce que nous avons à contempler, les effets des violences qui altèrent si profondément ce qui devrait fonder l’humain sous le regard de Dieu. Engagés dans le Carême, temps particulier de prière et de méditation, nous avançons vers Pâques. Y puiser la force de vaincre la tentation de limiter nos horizons. Ne pas reculer, ne pas se voiler la face devant les souffrances de nos frères et sœurs en humanité, victimes des conséquences de choix qui furent, précisément, inconséquents. Choix politiques à l’échelle du monde, choix environnementaux, fuite en avant. Garder les yeux ouverts et rester fondés dans l’espérance.Lorsq...
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