Un chœur pour deux pays
À Wissembourg et Bad Bergzabern une vingtaine de choristes français et allemands chante d’un même entrain pour animer les cultes festifs de leur région transfrontalière.
En ce début d’automne, la vingtaine de choristes s’exerce sur deux pièces. L’une est en allemand : il s’agit du Luther’s Abendsegen. L’autre est en français. Il s’agit de Heureux, un poème de Camille Clauss sur une musique contemporaine composée par Jean-Daniel Hégé. « Nous sommes dans la phase de déchiffrage », explique Christiane Martin, qui dirige le chœur. « C’est la plus compliquée et la plus ingrate. » « Au début, je me suis dit « qu’est-ce que ça va être moche ! », confie Marguerite Brunner. « Et en fait, c’est superbe. » » Pour chanter, le plus fastidieux reste d’apprendre à tenir sa respiration, prévient cette alto. « C’est physique ! » Comme beaucoup de ses camarades choristes, elle ne sait pas lire les notes. « Je fais tout à l’oreille et je me repère avec les croches, les blanches...
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