Révéler« Le refus fait déjà parti de la transmission »
Médecin psychiatre-psychanalyste à Strasbourg depuis une trentaine d’années, Michel Lévy considère que la transmission est vivante et il interroge la manière dont la transmission s’établit entre celui qui transmet et celui qui reçoit.
Si la transmission est un passage de relais, quelles sont les raisons qui peuvent pousser à refuser de transmettre une histoire familiale ?
Pour passer le relais il faut trois éléments : un premier coureur qui va décider de passer le relais. Il faut qu’il y ait un transmetteur qui ait la bonne idée de vouloir céder quelque chose. Il faut un récepteur, celui à qui c’est transmis, à qui il faut de la bonne volonté. Et troisième élément, et non des moindres, le relais lui-même. À côté de la transmission consciente, il y a aussi de la transmission inconsciente. C’est en général celles-là qui sont les plus fortes dans la famille.
Avez-vous un exemple ?
Je pense au cas d’une femme d’un certain âge qui avait...
L'accès complet à cet article est payant.
Pour continuer à lire, vous avez 2 choix