Que voyez-vous sur cette image ?
Un horizon bien trop lointain et même infranchissable pour cette enfant ?
Ou une invitation à oser les premiers pas qui l’amèneront à grandir ?
Une végétation marquée par l'âpreté du froid et la force du vent ?
Ou la confiance qui se devine dans cette main, tenant fermement la peluche ?
La fragilité de la vie ou la beauté de tout ce qui nous attend ?
J'aimerais apercevoir son visage scrutant le paysage et déchiffrer dans ses traits l’inquiétude
ou l’apaisement, l’amusement ou la contemplation.
Que pense-t-elle de tout ce qu’elle examine ?
Que retient-elle de ce qu’elle perçoit ? Et vous ?
Que votre chemin soit doux et confiant, et que l’Esprit-Saint vous aide à discerner votre prochain pas.
Mathieu Busch, pasteur et directeur de l’Action chrétienne en Orient (ACO)
La forêt
C’est une forêt,
Avec de l’herbe et de la mousse par terre,
On dirait qu’il y a aune personne qui se promène,
En face, on voit un très joli ciel bleu,
La personne qui est présente, pourrait être un chercheur de champignons.
Texte rédigé lors d'un atelier d'écriture, accueil de jour de la résidence Laury Munch de la Fondation de l'Armée du Salut à Strasbourg
Moissonneuse
Cette image, me fait penser à une moissonneuse.
Avec son fichu sur la tête, travaillant dans les champs.
Margueritte Jud, accueil de jour de la résidence Laury Munch, Strasbourg
Retour
Retour en admiration
Et en reconnaissance… « merci »
La route du marcheur qui lève les yeux pour admirer et remercier,
Tête légèrement penchée en arrière !
Joie ou nostalgie,
Christiane Wagner, accueil de jour de la résidence Laury Munch, Strasbourg
Solitude
Voilà où me conduiront mes pas les jours prochains.
Tantôt descendre vers les hommes, parmi leurs activités, tantôt remonter vers la solitude
Et atteindre là-bas la paix et la sérénité.
Robert Emmel, accueil de jour de la résidence Laury Munch, Strasbourg
Elle enjambe les herbes folles,
Pas de chemin tracé, mais elle avance.
La ligne bleue des collines
Pose le cadre de sa sécurité, elle avance.
Elle n’oublie pas la promesse :
« Tu es le Dieu qui me voit. »
Elle tourne le visage vers le soleil, elle sait :
Elle n’aura ni peur ni froid.
Avec son précieux doudou, confiante, elle avance.
Esther Wahl, Hunspach
Un paysage époustouflant,
Balayé par les éléments.
Toute petite dans l’immensité,
Pourtant, je m’y sens en sécurité
Car, je le sais bien,
Tu n’es pas très loin.
Ici mes soucis, petits ou grands,
Me paraissent moins importants.
Ainsi confortée,
Je peux avancer.
Denise Collin
Que recherche cet enfant
seul dans la nature
où souffle le vent,
est-il assez mature ?
à quoi rêve-t-il ?
il semble encore si fragile,
son doudou à la main
il cherche son chemin…
puissent l’écho et la lumière
lui ouvrir son coeur
et l’amener à la prière
en incluant son Prochain…
Agnès Lersch, Zehnacker
Un ciel clair, à peine voilé, sur la montagne un horizon net dessiné,
un espace ouvert dégagé par le vent et dans ce monde sans limite, un enfant ?
La bonté divine le fait marcher, calme, serein, il regarde devant lui, au loin
Il cherche déjà dans ce monde, son chemin, celui de la vérité, de l’espérance en demain.
Dès son jeune âge, Dieu lui donne le choix, de l’amour, de la vérité et de la foi.
Betty Lemmel, Saverne
C’est une lande triste et aride
Qui interpelle par son vide.
Des herbes desséchées ploient sous le vent
Et les branches dénudées en font autant.
Même l’horizon se courbe sous la bise
Qui souffle sur les collines toutes grises.
Mais là, soudain, un petit enfant !
Dans sa main un compagnon rassurant,
Seul, debout, défie les éléments.
Immobile, il laisse errer un regard innocent
Sur cet hostile environnement.
Et ses yeux limpides posés sur la vallée
Y voient des merveilles qui nous sont cachées.
Édith Fortmann, Reipertswiller
Tête à tête de têtes
Douce harmonie de rouges
Le vent modèle et tout bouge
Elle examine tout dans sa tête
Elle retient le lien
... Le lien avec le bien ?
... Le lien avec la condition humaine ?
Sinon, vers quelles rouges plaines,
Le vent l’emporterait-il ?
... Le lien avec le cerf-volant ?
Mais où donc le vent l’a-t-il emporté ?
Jacqueline Wahl
Sauras-tu lire les paysages de ton coeur
et semer des promesses de joie ?
Sauras-tu entendre le tumulte du monde
et laisser une place au souffle du vent ?
Sauras-tu te perdre et te chercher
pour te reconstruire au pied de la croix ?
Que ta vie soit belle ou cruelle,
tu apprendras de tes erreurs,
comme un sage tissant patiemment
la douce chanson du bonheur...
Claire Lincker, Niederbronn-les-Bains
Belle exhortation à l’ouverture
Tel un regard élargi sur la vaste nature
Regard ouvert sur notre terre
Ses vérités et ses travers
De l’attention au jour le jour
Pour tout ce qui nous entoure
Mais entre tout ce que l’on voit, qu’on lit
Tout ce qu’on entend, qu’on vit
Donne-nous, Seigneur, ta lumière
Et le discernement nécessaire
Pour garder le cap sur l’essentiel
Où la paix du cœur a la part belle
Édith Lienhardt, Melsheim
Le champ du règne de Dieu,
appelé à devenir jardin
par les graines jetées en ce lieu,
pour la moisson de demain.
S’impose la nécessaire patience.
Vain le souci stérile, le contrôle…
À la bonne terre faire confiance ;
à l’arrosage laisser jouer son rôle.
Mystère de la lente germination…
Lâcher-prise requis de l’humain,
au temps de la fructification,
pour compter sur l’agir divin.
Se tenir dans l’incertain :
de la part de l’humain, de celle de Dieu
et faire notre œuvre chaque nouveau matin,
au service du royaume des cieux.
Mathilde Hoppstädter
Petite fille si touchante...
Dans ta main la douceur d’une peluche complice...
Seule sur un chemin d’exil inquiétant...
Ou curieuse devant l’infini d’un paysage ?
Contemple-t-elle une terre blessée ?
Ou est-elle le dernier espoir d’un monde
qui se meurt
Dans les folies et les mensonges,
Le témoin d’une apocalypse à venir
Ou l’annonce d’une civilisation sauvée
et guérie par ta Parole de Vie, Seigneur ?
Christiane Hardy, Munster
Devant la diversité de nos vécus, de nos émotions, de nos éducations ;
Dans ce monde qui tente de nous changer, de nous orienter, de nous influencer ; comment rester vigilant, critique,
ne pas être induit en erreur par des loups déguisés en brebis, faux prophètes en tous genres ?
Un parcours de combattant solitaire contre ces démons, pour se garder du mal.
S’éloigner de temps à autre du monde dans un huis clos avec Dieu avec comme interprète de notre âme, coeur,
ressentis et conscience : nos yeux.
Notre regard, ce foyer de l’intuition qui « examine tout et ne devra retenir que ce qui est bien ».
Une approche qui souvent mène vers une saine, souvent pénible, solitude : la solitude de celui qui quitte le troupeau.
Ce qui est bien n’est pas toujours facile à vivre.
Catherine Reiss, Neuwiller-lès-Saverne
1b quai Saint Thomas
67000 STRASBOURG
03 88 25 90 80