Quel bonheur, que ces quelques heures de pêche, tôt le matin, dans la fraîcheur d’un lever du jour…
Sur cette rivière paisible, aux chants des oiseaux…
Exercice exigeant, parce qu’il faut trouver le calme intérieur, la paix, la confiance, la persévérance…
Se concentrer et laisser en alerte tous ses sens, pour appâter, exciter et déloger le brochet.
Ne plus compter son temps… Inlassablement jeter la ligne et la ramener… Puis recommencer…
Et voilà que je me surprends à me rappeler que nous sommes des pêcheurs d’hommes !
Vais-je avoir la même patience, la même passion, avec mes contemporains ?
Tôt le matin… Vais-je avoir la même persévérance dans mon témoignage de foi ?
Toujours encore, Jésus appelle ses disciples, pour en faire des pécheurs d’hommes !
Vais-je répondre à son appel ? Commencer moi aussi cette merveilleuse aventure ?
Jean Wendling, pasteur e.r.
Pêcher : par plaisir ou nécessité ?
Juste besoin de se ressourcer
Et se laisser bercer par les ondes
En une quiétude profonde ?
Dans un monde singulier,
Nous cherchons à nous rassurer,
Nous sentir en sécurité,
Comme dans un nid douillet.
Restons sur nos gardes cependant,
Ruisseau peut devenir torrent !
Qui sera là pour nous sauver
Et nous lancer une bouée ?
Denise Collin
Oui la clé du bonheur, sans fierté
Sans pudeur,
Est peut-être d’aller là où porte
Son cœur.
Myriam Dillar, Ribeauvillé-Rappschwihr
Sur ce miroir d’eau
le pêcheur dépose son fardeau
seul, loin du vacarme
il soigne son âme !
Sa prise signifie réjouissance,
évasion, délice de l’enfance.
Entre terre et ciel
son rêve tâte l’essentiel,
on ne voit son visage
mais sans doute dans son regard
j’ose deviner la joie du partage !
Jeannine Brunner, Niedersoultzbach
Sous ces fraîches frondaisons et sur ces eaux paisibles,
Le pêcheur est seul en son royaume...
Ses luxes : temps, calme et silence...
Loin des colères et fièvres du monde...
La sagesse serait-elle au bout de la ligne ?
Sa prise frétillante est si fragile !
Droit de vie ou de mort ?
Les affamés le remercieront
La nature lui saura gré de sa mansuétude...
Choix difficile comme dans toute vie...
Puisse la Parole toujours nous éclairer !
Christiane Hardy, Munster
Je la brandis,
Je l’enserre de mes mains,
ELLE EST À MOI !
Cette tige, cette perche,
que dis-je, cette canne,
qui me donne un sentiment de puissance.
Mouvement de tête vers la gauche : poissons, en garde !
Cédez à mon hameçon, ne cherchez pas à résister,
Je suis le plus fort.
Mais je m’égare, je divague, je me disperse,
Oui, je suis fort,
Car ce sceptre, c’est l’étendard de ma foi.
Françoise Will, Kilstett
Le pêcheur songeur me cherche dans le silence
Il souhaite ardemment ma présence
Il attend mon passage
Pourvu qu’il ne perde pas courage
Je lui donne l’espérance et la foi
J’en suis sûre, il me croit
Je le guide dans les eaux paisibles
Pour moi, il est visible
Je lui donne la confiance
Pour une pêche de patience.
Doris Hamm, Eckwersheim
Assis dans sa petite embarcation,
Le pêcheur attire mon attention.
Il reflète le calme, la sérénité.
Tout souci de la journée est oublié.
« Nul bonheur, nulle sérénité,
Nulle espérance, nulle fierté,
Nulle jouissance de l’instant présent
Ne pourrait exister sans faculté d’oubli. »
Friedrich Nietzsche
Liliane Hemmerlé, Seebach
Dans le miroir de l’eau, le reflet d’un pêcheur
Cultivant l’art et la vertu de la patience.
Entre ciel et terre, loin des rumeurs
Et des tumultes d’un monde agité,
Il appelle de ses vœux une parenthèse,
Un moment suspendu tant espéré,
Un tête-à-tête sans crainte avec le silence
Qui soudain l’enlace avec bienveillance ;
L’homme sage lui cède la parole,
À l’écoute du langage de sa conscience,
Bilan de ses nombreuses inconsciences.
Déroutes anciennes, des pardons et regrets.
Sur l’onde et ses reflets, ricochets de pensées.
Catherine Reiss, Neuwiller-lès-Saverne
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Les textes suivants ont été écrits lors d’un atelier
avec des personnes se rendant à l’accueil de jour
de la résidence Laury Munch de la Fondation de l’Armée
du Salut à Strasbourg.
Un petit lac avec un bateau
et une forêt autour
Jeanne d’Illkirch
Es wach einmal
Und kommt nicht mehr !
Des beaux Week -ends que nous passions,
Ma sœur Marguerite et moi sur l’eau,
Canoë du parrain. Le silence
L’ambiance décontractée de tous,
Nous entendions seulement les coassements des grenouilles.
Le canoë s’appelait "Wak a wock".
Christiane de Strasbourg
Le lac,
C’est un canoë, au milieu d’un petit canal ou d’un petit lac,
Il y a un petit bateau et une petite forêt avec des arbres,
On pourrait se baigner selon le climat.
Monsieur Rondinelli
Le pêcheur,
Le jeune homme fait du canoë-kayak,
J’en ai fait dans le Limousin, il y a 30 ans…
Le jeune homme pêche.
Marguerite Jud
La pêche
Cette image, représente un jeune homme
sur une rivière ou sur un lac en train de pêcher
avec une canne sur laquelle il a attrapé un poisson.
L’image a comme fond un ciel bleu très clair et des arbres sur le rivage.
L’eau est sans vagues et le jeune homme avec une casquette regarde sa proie,
tranquillement assis dans son canoë,
en réfléchissant à ce qu’il va faire avec
Soit la remettre à l’eau parce que trop petite ou l’amener pour un repas.
Dietmar Hechenberger
1b quai Saint Thomas
67000 STRASBOURG
03 88 25 90 80