« Vous savez sûrement que les coureurs dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix. Courez donc de manière à remporter le prix. Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère. Ils le font pour gagner une couronne qui se fane vite ; mais nous, nous le faisons pour gagner une couronne qui ne se fanera jamais. C’est pourquoi je cours les yeux ?xés sur le but ; c’est pourquoi je suis semblable au boxeur qui ne frappe pas au hasard. »
Exhortation de l’apôtre Paul aux chrétiens de la ville de Corinthe
1 Corinthiens 9, versets 24 à 26

 

Podium, spectateurs

Nul besoin, avec la foi

Chacun est gagnant

René Bene, Mietesheim

 

Lieu mythique

Terre de luttes héroïques

Toujours plus haut, plus fort, plus loin…

Te voilà à présent déserté…

Es-tu le triste symbole de valeurs aujourd’hui disparues ?

Sur les couronnes de laurier ont poussé bien des épines

La soif de domination de certains

A remplacé la fraternité et le partage…

Il est temps qu’un cri puissant s’élève

Au-delà des frontières et des différences

Pour que chacun, sur cette terre,

Puisse tendre la main vers son voisin.

Christiane Oberbach, Daubensand

 

Le stade est vide,

Le podium est vide,

L’avenir n’est plus dans la compétition,

L’avenir est dans la collaboration.

Michèle Cottler, Monswiller

 

Un vieux stade, des gradins vides, un podium sans médaillés, ce n’est pas « le but » des Jeux olympiques. La flamme olympique est le symbole de paix et d’unité qui protège les athlètes et ceux qui viennent les encourager et applaudir leurs performances. Les Jeux doivent être des moments de partage et la puissance bienfaisante de la flamme doit réunir les hommes et les femmes de tous pays, peu importe la place sur le podium, le sport doit rester une école de vie. Des jeux réussis ne sont pas que des records battus, mais des victoires sur la violence, sur les guerres, sur le racisme, victoire de la beauté, de l’amitié.
Betty Lemmel, Saverne

 

Un nouveau départ,

Un nouvel espoir,

Le flambeau de la confiance

Comme fidèle étendard

Pour atteindre la victoire.

Contre vents et turbulences,

Avec sagesse et fermeté,

Persévérer, avancer.

Briser les angoisses,

Étouffantes impasses.

Épreuves et défis,

Souffrance de l’esprit,

Souffrance du corps

Par les tourments et l’effort.

Succès, déceptions,

Défaillances, émotions.

Dépassement de soi,

Ne pas perdre la foi.

Une course de fond

Pour diverses raisons

Dans les arènes du sport

Et de la vie.

Catherine Reiss, Neuwiller-lès-Saverne

 

Je me souviens de l’immensité

de ce stade, témoin de tant de liesse,

j’imagine les sportifs et leur ténacité

le duel de la force et la faiblesse !

Le podium, symbole de récompense

prête ses places aux meilleurs

palpitants sous les larmes de l’exigence

et l’abondance de la sueur !

Vibrant de joie et de foi,

d’aller au bout de lui-même,

l’athlète frémit à chaque tournoi

qui le mène au sursaut suprême !

Jeannine Brunner, Niedersoultzbach

 

Grisaille de l’oubli

Sur des gradins déserts,

Couleur fanée des podiums...

Les ovations se sont tues.

Les lauriers ont séché...

Sueur, joie ou larmes

Qu’en reste-t-il ?

Peuples frères le temps d’une trêve !

Fraternités si fragiles...

Ne renonçons jamais en ces temps troublés

À être des hommes de paix !

Christiane Hardy, Munster

 

Sommes-nous des vainqueurs ou sommes-nous des vaincus,

personne dans l’arène, tous ils ont perdu, hélas, ou sont-ils oubliés ?

Il n’y a plus ni premier, ni dernier, seulement le vide à acclamer.

Béatrice Urban

 

Il est, dans les cités antiques,

des pierres qui gardent en mémoire

les luttes sans merci d’autrefois.

Elles respirent la poussière, la sueur et le sang,

elles résonnent des cris des valeureux guerriers,

elles chantent la gloire des héros récompensés.

Et quand, dans l’arène de notre vie,

nous touchons terre, sans force, anéantis,

viens, ô Seigneur, nous remettre debout

et nous insuffler l’espoir, malgré tout...

Claire Lincker, Niederbronn-lès-Bains

 

Un conte commence par : il était une fois…

Là dans cet immense stade, il y avait une fois

De l’enthousiasme, de l’exubérance, de la gaieté.

Où est cette foule qui, il fut un temps, a jubilé

Et acclamé de nombreux athlètes médaillés ?

Lors d’événements exceptionnels on est « feu et ?amme »

Mais ce n’est souvent qu’un feu de paille qui, très vite, s’éteint.

S'en suit un certain regret, une frustration, un vide

Comment combler ce vide… ? Peut-être par la méditation.

« Dans nos obscurités

Allume le feu

Qui ne s’éteint jamais,

Qui ne s’éteint jamais… » (chant de Taizé)

Liliane Hemmerlé, Seebach

 

 Photo © Florian Schmetz/unsplash

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