Depuis plusieurs années, des alternatives aux emballages à usage unique se multiplient.
Ah Noël ! Son sapin, ses décorations, et le grand moment d’ouverture des cadeaux, capables de transformer un propret salon de fête en champ de bataille, jonché de copeaux de papier. Qui finiront à la poubelle sitôt déchirés, après n’avoir servi qu’une paire d’heures. Le temps de parader sous l’arbre de fête. En France, chaque année, ce sont ainsi 20000 tonnes de papier cadeaux qui terminent à la poubelle après Noël, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Et ceux qui sont plastifiés, brillants, ou dotés de paillettes ne peuvent pas être recyclés. Pour réduire l’empreinte écologique de cette fête, des solutions existent. Les emballages durables notamment. Il est désormais possible d’acheter de petits sacs en jute dans lesquels placer les cadeaux. Ou d’opter pour le furoshiki, un art japonais qui consiste à empaqueter les présents dans de grands carrés de tissus selon un pliage particulier. Héritée de l’ère Edo – au XVIIe siècle – cette technique permettait à l’origine d’emballer ses vêtements aux bains publics, avant de devenir un outil de protection et de décoration des marchandises. Et pour ceux qui peinent à faire des paquets cadeaux soignés, et que l’idée du pliage effraie, il reste une dernière option : celle du tote bag. Glisser ses cadeaux dans un sac en tissu qui se porte à l’épaule, utilisable pour les courses comme pour les sorties.
Anne Mellier