Le 29 décembre 2017, Naomi Musenga mourait après que son appel au Samu n’a pas été pris au sérieux. Le 4 juillet dernier, l’opératrice du Samu était jugée par le tribunal correctionnel de Strasbourg pour non-assistance à personne en danger. Un moment important pour Bablyne- Honorine Musenga, la mère de Naomi, qui raconte comment la justice complète le pardon.
« Si vous ne me dite pas ce qu’il se passe, je raccroche. » Au bout du fil, une voix exsangue : « J’ai très mal, je vais mourir. » « Oui, vous allez mourir un jour, comme tout le monde, OK ? Vous appelez SOS Médecins, je ne peux pas le faire à votre place. » Sept ans après, l’enregistrement de l’échange entre Naomi Musenga et l’opératrice du Samu reste encore éprouvant à écouter. Ce 29 décembre 2017, la jeune Strasbourgeoise est prise de violents maux de ventre. Elle contacte le Samu mais l’opératrice se moque et ne traite pas correctement son appel. Après cinq heures d’attente, Naomi Musenga est transportée inconsciente à l’hôpi...
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