Existe-t-il des endroits à part au sein des édifices religieux ? Des lieux plus sacrés que d’autres ? Éléments de réponse avec un pasteur, un diacre catholique et un rabbin.
Le terme sacré fait partie de ces faux-amis dont on croit connaître le sens jusqu’à le vérifier. Le dictionnaire en propose plusieurs définitions. Notamment « ce qui a un rapport avec la religion, avec l’exercice d’un culte ». Ou encore « ce à quoi l’on doit un respect absolu, qui s’impose par sa haute valeur ». Pasteur de la paroisse Saint-Pierre-le-Jeune, Philippe Eber en souligne encore un autre aspect. « Le sacré, c’est ce qui est mis à part, qui est servi par un clergé », détaille-t-il en citant l’exemple du Grand prêtre du Temple de Jérusalem, seul à pénétrer dans le Saint des Saints. « Il n’y a rien de pareil dans les rites protestants. Est-ce que cela veut dire qu’il n’y a rien de sacré ? Je ne crois pas. Dans nos églises, Dieu n’est pas enfermé dans un espace particulier. Ce qui est à part, c’est la par...
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